Examen National Volontaire (ENV/VNR)
La Belgique présente son deuxième Examen National Volontaire à New York
Cette présentation constitue une étape importante dans le suivi global de l’Agenda 2030 et des objectifs de développement durable (Sustainable Development Goals, SDGs). Chaque année, plusieurs États membres des Nations unies se réunissent à New York pour évaluer les progrès qu'ils ont réalisés dans la mise en œuvre des SDGs. La Belgique a participé à ce rassemblement pour la première fois en 2017.
Un Examen National Volontaire : pourquoi ?
Un suivi et une évaluation efficaces de l’Agenda 2030 sont essentiels si l’on entend garantir que les SDGs fassent l’objet d’une action et de progrès perpétuels. Les Examens Nationaux Volontaires (ENV) sont au cœur de ce processus de suivi. Ils constituent un instrument de mesure des progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et des SDGs. Ils permettent également de partager les expériences, les réussites, les défis et les enseignements tirés. Les pays pourront ainsi renforcer leurs politiques et mobiliser l’ensemble des acteurs pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030.
Examen National Volontaire de la Belgique : un processus de collaboration
Le deuxième rapport ENV est le fruit de collaborations entre les différents niveaux politiques des entités fédérales, fédérées et locales et les représentants de la société civile et du secteur privé. Le Conseil fédéral du développement durable a représenté la voix de la société. Différents acteurs ont ainsi été représentés : les syndicats, les fédérations patronales, les ONGs, le secteur de la jeunesse ainsi que le secteur scientifique et de la recherche. L'inclusion et le principe « Leave no one behind » ont été les maîtres-mots de ce processus.
Dans un premier temps, la contribution de tous ces groupes sociétaux a fait l’objet de discussions lors du SDG Forum. En parallèle, les autorités publiques ont élaboré leurs propres contributions. Dans un deuxième temps, l’avis conjoint de différents conseils consultatifs a été sollicité sur la version préliminaire de l’ENV, et la synthèse des contributions reçues, tant des groupes sociétaux que des autorités locales, a été intégrée au rapport.
Les contributions complètes de tous les acteurs participants (gouvernements et acteurs sociétaux) peuvent être consultées sur ce site Internet.
Points forts, défis et politiques
Le deuxième rapport ENV révèle que les gouvernements belges ont adopté de nombreuses initiatives politiques en faveur des SDGs. Cependant, il reste encore de nombreux défis à relever. Selon les statistiques nationales, la Belgique était en passe d’atteindre les objectifs pour seulement 20 des 51 indicateurs évalués en 2022. Une annexe à ce rapport ENV montre l’évolution depuis 2000 pour une liste de 82 indicateurs, classés par SDG, aux niveaux national et régional.
Selon le rapport ENV, la réalisation des SDGs se heurte à de nombreuses difficultés. Parmi les principaux défis à relever figurent les conséquences de la pandémie de COVID-19, l'incertitude géopolitique croissante, la crise climatique, la perte de biodiversité, les inégalités sociales, le lien entre la numérisation et le développement durable et le rôle central de l'éducation. Tant de défis qui se révèlent également être des opportunités que les gouvernements doivent saisir.
Dans leurs contributions, les acteurs de la société civile plaident en faveur d’une plus grande cohérence dans le suivi de la mise en œuvre des SDGs par les différents niveaux politiques. Les différentes entités régionales et fédérales de Belgique doivent mieux coordonner leur politique en matière de SDGs. Et puisque l'impact de nos activités dépasse nos frontières, il est également important d’implémenter des politiques cohérentes au niveau international.
Plus d’informations
Les contributions des autorités publiques
Les contributions de la société civile
Pour toute question relative au rapport VNR, n'hésitez pas à contacter Ramon Boone