Le SDG 16 dans le Journal Metro : pas de développement durable sans paix

Metro s’est penché ce mardi sur le seizème objectif de développement durable ou SDG (pour Sustainable Development Goal). Tous les mardis, pendant 17 semaines, retrouvez, par SDG, les chiffres les plus récents, un bref entretien avec un expert et quelques initiatives innovantes résumées en une page dans l'annexe Metro Green.

Un gouvernement fort pour une société forte

Les conditions de vie dangereuses sont dévastatrices pour le développement d'une région. Ils ont un effet néfaste sur la croissance économique et provoquent également des souffrances à long terme pour la population, pendant des générations. L'ONU souligne avec le SDG 16 qu'il ne peut y avoir de développement durable sans paix.

Les pays doivent prendre des mesures pour protéger les populations les plus vulnérables. Les gouvernements doivent se concentrer sur le renforcement de l'état de droit, la promotion des droits de l'homme et la lutte contre le crime.

Chaque année, quelque 1,26 trillion de dollars disparaissent dans le circuit illégal. La corruption, la fraude, le trafic d'armes, le vol et l'évasion fiscale sont les plus grands coupables.

Un impact positif au-delà des frontières nationales

Les conflits dans les pays lointains ont souvent des conséquences tangibles pour nos régions.

"Les pays occidentaux sont souvent le dernier maillon de la chaîne de consommation", explique Agathe Smyth de la Commission belge Justice et Paix, dans le journal Metro. "Considérons, par exemple, les conflits sur l'extraction de matières premières et de minéraux en RDC et au Pérou. Tout le monde se soucie de cela, car ces minéraux se retrouvent notamment dans nos smartphones."

La Commission Justice et Paix sensibilise les Belges aux problèmes internationaux. "Le comité informe les citoyens à travers la vie associative, les universités, les écoles.. et fait des demandes pour des ajustements de politique au pouvoir législatif. Dans le cas des smartphones, nous montrons aux citoyens des options alternatives telles que l'achat d'un appareil d'occasion et l'existence du smartphone FairPhone. Nous demandons aux institutions législatives des mesures qui imposent plus de transparence aux producteurs. Avec cette combinaison, nous espérons que les choses vont progressivement changer.", souligne Agethe Smyth.

Découvrez l'interview d'Agathe Smyth dans son intégralité et partagez vos expériences sur Facebook ou Twitter, avec le hashtag #MetroSDG.