Le SDG 7 dans le journal Metro : comment réduire la précarité énergétique ?
Premier levier : le développement des énergies renouvelables
Alors que l’énergie « classique » est polluante et épuisable, les sources d’énergies renouvelables sont des pistes sérieuses pour l’avenir afin de lutter contre le réchauffement climatique, dans un contexte d’explosion démographique. Seul bémol : l’investissement lourd nécessaire à leurs mise en marche et fonctionnement. Beaucoup de pays (en développement ou non) préfèrent mettre leur argent ailleurs que dans une « Energie propre et d’un coût abordable ».
De manière générale, les pouvoirs publics se sont engagés à réduire drastiquement leur empreinte carbone et l’on constate aujourd’hui une importante transition vers les énergies renouvelables, partout dans le monde. Néanmoins, les progrès restent bien trop lents pour atteindre un résultat positif d’ici 2030. Il y a peu, l’IRENA (l’Agende internationale des énergies renouvelables) pointait encore du doigt le trop faible déploiement de ces sources d’énergie éco-responsables en Europe : ces dernières occupaient en effet à peine 17% de la consommation totale d’énergie en 2016.
Manque d’ambition et d’efforts concrets pour la Belgique
La Belgique ne s’investit que peu en la matière et atteint à peine la quatrième plus mauvaise place du classement des pays européens consommateurs d’énergie renouvelable avec seulement une consommation de 8.7% sur sa consommation énergétique totale. Malgré quelques progrès, sa volonté d’atteindre les 13% d’ici 2020 est encore loin d’être suffisante.
A l’heure où la précarité énergétique concernait encore un ménage belge sur cinq en 2016, de nombreux efforts restent à fournir. La volonté de la Belgique à sortir du nucléaire en 2025 devra s’accompagner de mesures qui faciliteront cette transition durable si elle veut à la fois diminuer son empreinte écologique tout en assurant un accès à l’énergie à tous ses citoyens.
Deuxième levier : l’étude de la pollution digitale
Les énergies renouvelables ne constituent pas le seul levier pour réduire la précarité énergétique : la pollution du web doit être étudiée de près et déboucher sur des actions concrètes. L’économie digitale atteindrait à elle seule les 20% de la consommation électrique planétaire en 2020…
Metro a rencontré Damien Ernst, professeur spécialiste de l’énergie à l’Université de Liège, à ce propos. Selon lui, les politiques ne prennent pour le moment absolument pas en compte cette pollution spécifique dans leurs analyse et mesures. Découvrez pourquoi et les pistes à mettre en place pour que tout un chacun puisse œuvrer contre cette pollution massive dans son interview accordée au Journal.
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