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Selon un audit réalisé par la Cour de comptes, la coordination de la stratégie belge en matière de SDG doit être améliorée.

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Dans un audit récent, la Cour des comptes se penche sur la manière dont les niveaux de pouvoir belge s’attaquent aux SDG. Si elle entrevoit des éléments positifs, la Cour des comptes estime que pour mener une politique de qualité l’approche belge doit être renforcée par une coordination appuyée entre les différents niveaux de pouvoir.

L’audit de la Cour des comptes s’articule autour de la question centrale de savoir si les niveaux de pouvoir en Belgique adoptent une approche appropriée afin d’implémenter les SDG de manière cohérente. Pour ce faire, l’enquête s’attarde principalement sur la manière dont les niveaux de pouvoir coordonnent chacun de leur côté et entre eux leur stratégie SDG.

Absence d’unité d’action

Étant donné que 133 des 169 sous-SDG sont du ressort des compétences des différents niveaux de pouvoir, la concertation et la coordination sont essentielles. Or, les rouages de l’approche belge ne sont pas huilés par une coordination de qualité. Les niveaux de pouvoir ont concrétisé leur engagement politique en matière de SDG de manière distincte, au moyen de leurs propres plans stratégiques et actions pour le développement durable. Ils élaborent également chacun de leur côté leurs propres préparations stratégiques, directives stratégiques et monitoring des SDG.  

À l’échelon national, la Belgique a conçu une Stratégie nationale de développement durable afin de respecter ses engagements internationaux. Cette stratégie assied les bases d’une approche cohérente de la stratégie de développement durable en Belgique. Cependant, la Conférence interministérielle pour le Développement durable (CIMDD), à savoir l’organe de concertation responsable de cette stratégie, ne s’est plus réunie depuis 2017. Par conséquent, cette stratégie n’est pas suffisamment élaborée dans les détails. La coopération est proposée par processus et n’est pas guidée par des objectifs spécifiques et des objectifs chiffrés concrets des niveaux de pouvoir.

Que peut-on améliorer ?

La Cour des comptes recommande à la Conférence interministérielle de jouer à nouveau un rôle actif et de reprendre son rôle de coordination. Chaque niveau stratégique peut développer des initiatives dans le respect de ses compétences propres, mais la Cour des comptes demande qu’ils n’oublient pas de coopérer. Cette coopération doit s’inscrire dans le cadre de la Stratégie nationale de développement durable et être assortie d’objectifs et de mesures concrets.

Plus d’informations sur l’audit de la Cour des comptes ?

Voici où trouver plus d’informations sur l’audit de la Cour des comptes :