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Le SDG 5 dans le Journal Metro : où en est la Belgique en matière d'égalité des sexes ?

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Metro se penche aujourd’hui sur le cinquième objectif de développement durable ou SDG (pour Sustainable Development Goal). Tous les mardis, pendant 17 semaines, retrouvez, par SDG, les chiffres les plus récents, un bref entretien avec un expert et quelques initiatives innovantes résumées en une page dans l'annexe Metro Green.

« Il n’y a pas de sexe faible : tel est le message qu’entendent rappeler les [SDGs]. »

A travers des objectifs d'autonomisation, de lutte contre la discrimination et de sensibilisation, les SDGs veulent démontrer que l'égalité "hommes-femmes" impacte(ra) positivement le développement durable et la société dans son ensemble. Depuis les années 2000, suite aux engagements menés par les Nations Unies, des progrès significatifs ont eu lieu dans les domaines de l'éducation et du travail mais des nombreux efforts restent bien évidemment à faire. La discrimination entre les sexes est encore fort présente dans le monde entier : exploitations et violence (sexuelles), accès à l'enseignement ou au marché du travail, répartition inégale des tâches ménagères, analphabétisme... En Belgique, des mesures ont été prises pour venir à bout de ces différences mais des "points noirs" subsistent : la discrimination à l'emploi, l'écart des rémunérations, la représentation des femmes dans les organes gouvernementaux ou dans des fonctions hautement placées.

Quelques chiffres belges

  • A fonction identique au sein de la même entreprise, l'écart salarial annuel moyen entre les sexes oscille entre 22 et 20%.
  • Il faudrait en moyenne 10 ans de carrière supplémentaires aux femmes pour gagner autant que leurs alter égo masculins.
  • Une femme gagne en moyenne, par heure de travail prestée, 7.6% en moins qu'un homme.

Véronique De Baets, experte de l'Institut pour l'Egalité des Femmes et des Hommes (IEPH), donne à Metro quelques pistes pour que la Belgique s'améliore en terme d'égalité socio-économique, son point faible :

Travailler sur une meilleure répartition des tâches dans la sphère privée est une piste. Tant que le partage ne sera pas plus égal, le partage du travail rémunéré ne le sera pas non plus. Outre l’éducation, qui est la piste principale, les pouvoirs publics peuvent améliorer les congés parentaux. Plus ils peuvent être pris de façon flexible et morcelé en fonction des besoins, plus les hommes y ont recours. Il faudrait aussi idéalement doubler le congé de paternité et le rendre en partie obligatoire, car 11% des hommes ont encore des difficultés à le prendre.

Découvrez toute son interview dans l'article de Metro et n'hésitez pas à partager votre expérience dans le domaine de l’égalité des genres via le hashtag #MetroSDG.